mardi 21 juillet 2009

un petit brin

Bonjour C.

J'suis un peu débordé ces jours-ci. Des vagues, des creux et des bosses, des choses bien et d'autres pas, ça remue...
J'ai écrit hier soir avant de me coucher, sur le lit, quand tout était calme, que le sommeil appelait. Mais tout est en brouillon (autant sur le papier que dans ma tête). Pourtant, je sais comment ce texte devrait être parce que je le sens, je le lis, je le vois sans le voir, comme un flou. Je rentre à l'instant, trop tard pour le continuer. parfois, je peux écrire rapidement, parfois si ça ne traduit pas encore ce que j'éprouve, ça en prend un peu plus. C'est que ce que j'éprouve n'est pas forcément directement traduisible, comme quand tu sens une boule à l'intérieur de toi, tu pressens, tu présumes, tu ne peux la nommer ni la désigner, ce serait trop simple, ainsi tu la ferais disparaitre...Ce que je peux écrire ne me fuit pas forcément, aussi l'écrit semble toujours inachevé.
J'ai beaucoup aimé le brin d'herbe. Je pense en raison de cette mystérieuse couleur verte environnante et du flou tout autour (un arrière-plan indéfinissable, difficile à dire, comme ce que je voudrais traduire dans mon écrit). Le brin d'herbe semble correspondre à cette idée, assez claire mais qui paraît isolée dans un contour indéfinissable ou étranger (par nature... confusion des éléments). Une idée "perdue" à laquelle on se raccroche (fragilité)...

Bises
M.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire